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Expositions "Regards anthropologiques sur Bordeaux"
Cette exposition photo représente une partie du résultat des travaux de terrain réalisés par les étudiants de la promotion 2016/2017 de Licence 3 en anthropologie. Ce travail qui a eu pour thématique « Les quartiers de Bordeaux » a été effectué dans le cadre du TD Maîtrise des outils ethnographiques. Je tiens à remercier les étudiant(e)s qui se sont aventuré(e)s dans la ville de Bordeaux. A partir des outils ethnographiques, vous nous proposez de porter un regard sur la ville avec la sensibilité inhérente au travail de terrain. Ana Carla Rocha de Oliveira.
Expo Photos

Saint-Pierre: 4 Oct 2016 – 17H30 – [...] La notion de microcosme nous vient à l’esprit, parce que nous avons l’impression de voir se jouer devant nos yeux la vie d’un petit village autonome en plein centre-ville. Une dame, seule assise sur un banc, a entreprit de dessiner l’église. De nombreux regards et attentions semblent se diriger vers le lieu de culte. Photos, discussions, lecture de guides touristiques, décryptages de la façade, allées et venues à l'intérieur du monument. Nombreuses traversées. Elle(s), il(s), marche(nt) seul(s), accompagné(s) d'écouteurs, de téléphones portables, ou en groupe ; chargé(es) de sacs, cartables, ou grandes valises. Semblant de chemin de retour du travail, de l'école ; du retour à la maison, ici, au sein du quartier Saint Pierre, ailleurs dans la ville, ou après de plus longs voyages. La dame au dessin finit par prendre son esquisse en photo, avec la perspective de son modèle en arrière-plan. Le soir approche ; une impression nous anime : plus la lumière du jour s'estompe, plus les terrasses s’approprient la place : son espace est réduit, et les jeux d’enfants ou autres traversées laissent place aux tables, aux chaises, attendant d'être investies par les « oiseaux de nuit ».
ABDALLAH Lisa, ANDRE Pauline, DUBREUIL Camille.

Grand Théâtre
La grandeur et la richesse de Bordeaux
En mouvement et en rotation
D’or et de feu.
S’y promener, s’abandonner,
Respectable elle est
Prestigieuse mais accessible
Incontournable, c’est certain !
La Place de la Comédie.
COLLANGE Clara, LEDOUX Anaïs

Église Saint-Pierre: Bâtie aux XIVème et XVème siècles, l'église dédiée à l'apôtre Pierre recueille toujours fidèles et amateurs de sanctuaires. Alors que sa façade gothique est appréciée des clients en terrasse et passants en tous genres, sous ses voûtes le touriste d'un jour croise le visiteur régulier, l'étudiant au catéchisme mais encore l'homme en quête de calme, de solitude ou recueillement. Point d'escapade, point de rencontre, l'église toujours enseigne, apaise ou rassemble ; et à la lumière des cierges d'hier se confondent les néons d'aujourd'hui, arc-en-ciel d'âmes et de couleurs qui prônent l'amour de Jésus-Christ.
GOMEZ-RINCON Raphael, MÜLLER Thomas, ZERBIB Dan.

La place Pey-Berland: Pey Berland est l’une des plus anciennes places de la ville de Bordeaux. Souvent modifié, son nom actuel lui vient de l’archevêque Pierre Berland, ou Pey Berland en gascon. Elle regroupe au même endroit institutions administratives et scolaires, édifices religieux de prestige, cafés et boutiques. La mise en service en 2003 du tram en fait un lieu de passage intense où populations de tout univers se rencontrent. La Cathédrale Saint-André y occupe une place de choix, tantôt oubliée par des passants pressés et habitués à ce lieu, tantôt observée, admirée, détaillée par des touristes et amateurs d’art pour son architecture gothique. La Tour Pey Berland est l’un des hauts points d’observation de la ville, d’après certains propos recueillis, cette tour semble avoir perdu son statut d’édifice religieux au profit de celui de monument touristique. Il en est de même pour le Palais Rohan qui est devenu au fil du temps l’Hôtel de Ville.
CHINARRO Anna, ONIER Anne-Christelle.

Cours Victor Hugo: Le parking Victor Hugo, place de la ferme Richemont. Cloisonné de 2 grands axes, le Parking nous a semblé être privé, ou protégé, de ces affluences. Cette impression de bulle transitoire nous a amené au constat de réalités "glauques" (mot utilisé par les habitants) bien établies de part et d'autre du parking (ruelles abandonnées, poubelles non-organisées, souvenir de prostitution, drogue, point d'arrêts pour toxicomanes, migrants ou autres "sans domicile fixe" etc.). Par ailleurs, au-delà de tout ce qui pourrait n'apparaître qu'insalubre et infréquenté, une forte humanité s'est avouée dans les contacts que chacun (commerçants et résidents quels qu'ils soient) entretiennent entre les uns avec les autres. Nonoy de la Rue, installé sur une des façades de ce parking depuis le 08/11/1998, incarne cette vie de quartier, nourrie par la solidarité et respirant la tranquillité, malgré tout.
HAIS Hugo, LAVAL Estelle, VASSET Pauline.

Les Quais de Queyries: Là où les marais et l'industrie s'étendaient il y a seulement quelques décennies, c'est maintenant une vie de quartier en perpétuelle évolution et un espace de divertissement en plein air qui s'y sont installés. Aujourd'hui, trois espaces distincts s'enchaînent le long de toute la rive ; c'est un quartier d'affaire (divers bureaux et banques), une zone résidentielle et un espace de loisir et de détente (cinéma, bar, restaurant, parc, jardin botanique) qui apportent au quartier rive droite une riche diversité ainsi qu’une dynamique urbaine très appréciée. Les riverains semblent plutôt satisfaits de cet espace, pour eux « Les Quais des Queyries : une rive droite bordelaise qui n'a rien à envier à son opposée (sous-entendu, la rive gauche) ».
CANTO Adrien, ODIN Mathilde, ROCH Adrien.

Gambetta: Bien que le trafic de bus ait été réduit de manière conséquente sur cette place, celle-ci demeure un épicentre du réseau de transports en commun de l'agglomération bordelaise. Compte tenu du passage constant de bus et de piétons, la place structure le quartier autant qu'elle en rend difficile d'approche ses formes de « vie ». L’appropriation de l'espace vert, aménagé en son centre, par les habitants du quartier est peut-être le dernier rempart faisant échapper la place à un « non-lieu » augéen.
JAUNET Benjamin, MARQUET Jules, SARTRE Adrien

La Synagogue de Bordeaux: La grande synagogue de Bordeaux, construite entre 1877 et 1882, est située dans la petite ruelle du Grand Rabbin Joseph Cohen en plein cœur de Bordeaux. Elle côtoie une des rues les plus fréquentées de la ville : la rue Sainte Catherine. Pourtant, ce bâtiment fait l’objet d’un plan de sécurité optimal qui en rend l’accès compliqué. Ces deux aspects désinscrivent ainsi la synagogue de l’espace public.
BALLIS Myriam, BOSS, Anne-Lise.

Bassin à Flot: On observe une mise en résonance du passé et de l'avenir, avec un présent qui semble en suspens. Les Bassins à Flot sont un ancien site d'activité industrielle et maritime quasiment mort, avec la volonté d’une relance d’activité, en particulier dans le secteur tertiaire. De plus, c'est un espace qui peine à être défini dans son ensemble. La politique de réhabilitation de la zone se trouve entièrement prise dans ce que François Hartog appelle le « régime d'historicité » actuelle, qui marque une volonté de faire coexister les éléments du passé du site avec la politique expansionniste de la ville bordelaise.
DAVIAU Laura, VAILLANT Fanny.

Gare Saint-Jean: Bienvenus dans le voyage moderne !
Croyez-vous encore au mythe de la machine à remonter le temps ? Le Wagon que vous vous apprêtez à prendre vous promet mieux que cela : Un voyage hors du temps, où tout est plus moderne, plus ludique, plus fluide. Détendez-vous, laissez-vous guider, nous vous prenons la main et vous offrons un rôle pour notre nouveau spectacle. Ladies and gentleman, un train entre en gare. Nous vous prions de bien vouloir étiqueter vos bagages, de vous éloigner de la bordure du quai et d’adopter le style fluide.
JEGO Camille, RINBOURG Noémie.

Bacalan: Bacalan; un quartier bordelais où le changement s'exprime... Des imposantes structures au neuf éclatant aux vieux bâtiments délabrés mais dont le charisme artistique est certain, en passant par ces chantiers aux hautes grues ! Que pensent les habitants de ce changement ? Le vieux charme de Bacalan et son atmosphère seraient-ils enterrés ? Entre nostalgie et acceptation, les opinions diffèrent.
BENTIKOUK Mickaël, BONACKER Rebekka, NOWAG Lisa.

Rue Sainte-Catherine: Du haut jusqu’en bas de la rue Sainte-Catherine, les magasins de vêtements ont des manières différentes de s'approprier l'espace pour toucher leur clientèle. Du côté du Grand Théâtre, l'accent est mis sur les lumières et l‘espace dégagé où on peut circuler de manière fluide. Les étiquettes sont à peine visibles et la recherche esthétique des vitrines avec des mannequins habillés à la dernière vague donnent le ton. Du côté de la Victoire, certaines boutiques s’étendent à l’espace extérieur avec des supports chargés et des prix très visibles. D’un côté comme de l’autre les clients achètent ce qui leur convienne en terme de prix, qualité et marque. Finalement, à chacun sa stratégie!
CRISTANCHO Laura Natalia, LACOUR Jezabel, VERRIER Madeleine.

Place Fernand-Laffargue: Le quartier Saint-Éloi est très fréquenté par les jeunes de 20 à 30 ans, également par les artistes et, dans une moindre mesure, par une population plus âgée. On retrouve l’ensemble de cette population dans cette photographie prise à la Place Fernand-Laffargue. Par ailleurs, cette scène représente très bien l’ambiance paisible et conviviale que nous avons pu observer lors de notre étude de terrain. Nous avons interrogé plusieurs commerçants et leurs discours étaient unanimes quant au côté villageois, festif et agréable : « (…) tout le monde se connait au quartier Saint-Éloi! » Derrière l’instant photographié, c’est la scène entière qui illustre cela : ce sont les personnes assises sur le banc qui ont demandé au violoniste de leur jouer un morceau. Après quelques notes et applaudissements, il s’en est allé, violon sur le dos.
AUBOURG Noémie, BELLONI Valentino, BERKANE Yasmine.

Jardin Public: Le jardin public est en plein cœur du centre-ville, tel un « poumon vert » dans Bordeaux. Il s’agit aussi bien d’un lieu de passage que de repos. Nous pouvons y observer une population hétéroclite ainsi qu’une grande diversité générationnelle. Les grandes pelouses de ce jardin sont particulièrement investies ce sont des espaces de détente, de repos et de rencontre. Les usagers du jardin aiment ce lieu pour son calme, sa beauté, ils y sont généralement sans contrainte de temps et se sentent comme hors de la ville. Voici ce que témoigne un usager « (…) C'est un grand bonheur de se promener dans les allées du parc…Je profite de l'ambiance de la nature et oublies la ville, je pourrais y flâner des heures ».
AUBIN Alice, MERLE Zoé, MINDJOU Marise.

Les Chartrons: Au nord du centre historique de Bordeaux, le quartier des Chartrons est plaisant à parcourir, tant pour son histoire que pour son atmosphère de petite ville chic et tranquille. Quartier déserté et à l’abandon depuis le début du XIXe siècle, une politique d'aménagement ambitieuse lui rend, depuis une dizaine d'années, ses lettres de noblesse. Devenu cosmopolite, le quartier n'est plus réservé aux seules familles bourgeoises bordelaises installées ici depuis des générations. Tous profitent du charme et de la tranquillité de ce « village dans la ville » qui permet de côtoyer, dans un même espace urbain, les jeunes et les plus anciens, l’histoire et l’art, les loisirs et la culture.
GENESTE Justine, MACCIONI Hervé, TULIÈRE Kevin.

La Bénauge: La Bénauge est un ancien quartier industriel. Suite à l'exode rural dans la fin des années 1800 la municipalité a dû prendre la décision de construire des logements sur la rive droite de la Garonne. C'est un quartier principalement constitué de logements à loyers modérés. Il est d'ailleurs considéré comme une Zone Urbaine Sensible (ZUS); c'est un quartier prioritaire pour les pouvoirs publics.
KOLANECK Mathilde, MICHEL Alizée, TAUZIN Manon.

Belcier: Au fur et à mesure de nos venues sur le terrain, nous avons pu observer l'évolution de la destruction, illustrée par celle des châteaux d'eau SNCF. Un de nos camarades a été le premier à le remarquer, il nous a dit qu'il avait vu les griffes de la machine arracher tranquillement l'écorce des tours. Le balayage n'a pas pris de temps, aujourd'hui il n'en reste plus rien. Les habitants ne parlent pas de la destruction de ces châteaux d'eau qui s'imposaient au paysage ferroviaire au nord du Quartier Belcier. Certains éléments, sur le terrain ou ailleurs, dans de courte ou longue échelle de temps se trouvent être des témoins directs du changement. Coincés entre leur passé radieux, un présent mouvant et leur obsolescence, ils se trouvent enfermés dans des représentations dont ils ne peuvent se défendre.
LACHAUD Manon, VOISIN Mathilde.
Citations
Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre.
Claude Lévi-Strauss —
On refuse d’admettre le fait-même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.
Claude Lévi-Strauss —
L’anthropologie est une discipline dont le but premier, sinon le seul, est d’analyser et d’interpréter les différences.
Claude Lévi-Strauss —
L’anthropologie sociale est la discipline qui par la comparaison, la réflexion et la généralisation permet de mettre en évidence, à l’échelle universelle, des lois et des invariants.
Françoise Héritier —
Liquider l’ethnocentrisme, faire admettre que chaque culture a sa valeur et qu’il n’en est aucune dont, sur certains points, une leçon ne puisse être tirée, tel est, en tout cas, le programme minimum qu’un ethnologue conscient de la portée de sa discipline se voit poussé, par la nature même de sa recherche, à mettre en pratique de son mieux.
Michel Leiris —
« (…) Le fait religieux est si complexe qu’on ne peut le rapporter à la nature de l’homme. Que ferait-on alors des hommes, « vraiment hommes » et qui ne sont pas religieux ? On ne peut pas, non plus, l’expliquer par de simples processus psychologiques selon lesquels l’idée d’une âme ou l’idée de Dieu seraient des palliatifs aux limites mêmes de la nature humaine ».
Michel Meslin —
« (…) Ce qui est en cause, au total, et dont témoignent aussi bien les décalages observés dans l’espace urbain que les déchirures du tissu social et les dysfonctionnements de la cité, c’est un changement d’échelle de l’activité humaine et un décentrement des lieux où elle s’exerce. Les villes les plus importantes ne peuvent plus s’analyser aujourd’hui sans prendre en considération tous les équipements qui les relient et les rattachent au réseaux mondial de communication et de circulation ».
Marc Augé —
L’ethnologue, au terme de son premier voyage, élabore un cadre de réflexion qui lui servira par la suite (on n’oublie jamais son premier terrain) et qui orientera ses études à venir, soit qu’il revienne sur le même terrain, soit qu’il en choisisse un autre bien différent. Dans tous les cas, c’est une sorte de voyage intérieur qui se poursuit, même s’il passe par l’observation attentive des différences et des ressemblances, des contrastes et des similitudes.
Marc Augé —
Les idées mènent le monde parce qu’elles façonnent, à l’origine, les réalités sociales et qu’elles poussent les sociétés et leur histoire dans un certain sens pour des millénaires.
Maurice Godelier —
Le durcissement des catégories hommes/femmes ou nationaux/immigrés dans un certain nombre de pays, des phénomènes présentés parfois abusivement comme des phénomènes de résurgence ou de retour (résurgence des nationalismes, retour du religieux) témoignent plutôt de l’emprise de la logique de l’identité sur celle de l’altérité : faute de pouvoir penser l’autre comme autre (celui qui n’est ni semblable à moi, ni différent de moi, et qui est donc lié à moi), on en fait un étranger.
Marc Augé —
Les pratiques sociales trouvent non seulement dans la société et sa dynamique interne les conditions de leur intervention, elles les rencontrent aussi dans les rapports d’extériorité. Ces derniers constituent le domaine reconnu, par excellence, comme celui des stratégies : au sens militaire (guerre), au sens politique (alliances et coalitions) et au sens économique (échanges et pouvoirs économiques acquis au-dehors). Ils ont aussi des incidences au-dedans, en tous lieux de la société globale. Ils instaurent entre les deux dynamiques – celle « du dedans » et celle « du dehors » - des relations d’action et réaction.
Georges Balandier —
Le rapport de l’individu à la langue qu’il apprend et emploie peut être vu comme « processus créateur » (N. Chomsky), la relation des agents sociaux à la société – dans les multiples situations où ils interviennent – manifeste de même la création continue à laquelle celle-ci se trouve soumise.
Georges Balandier —
Il est plus facile de saisir les transformations majeures résultant des conflits de grande extension (lutte des classes, mouvements sociaux, révolutions, guerres) que de déterminer l’œuvre des conflits plus discrets, ou plus quotidiens, au sein des systèmes sociaux.
Georges Balandier —
L’incivilité, l’ignorance, la simplesse s’accompagnent volontiers de l’innocence : la curiosité, la subtilité, le savoir traînent la malice à leur suite ; l’humilité, la crainte, l’obéissance, la débonnaireté (qui sont les pièces principales pour la conservation de la société humaine) demandent une âme vide, docile et présumant peu de soi.
Michel de Montaigne —
Dans sa vie personnelle ou dans son activité professionnelle, sur le « terrain », le chercheur en science sociales est rarement indifférent à une conscience citoyenne.
Michel Agier —
La modernité est évidemment plus qu’une simple révolution des mœurs, et bien plus encore qu’une révolution des techniques dont se sont dotées les industries culturelles. Elle doit d’abord être reconnue comme le passage à une époque qui n’a pas de précédent. Elle est une affirmation propice à l’expansion continue de la puissance de ceux qui en ont l’initiative. Aucune des époques passées n’a disposé autant que celle que nous vivons - nous, les « surmodernes » - de moyens croissants d’étendre le savoir, la connaissance, le pouvoir-faire, la capacité d’agir sur le monde et sur l’homme.
Georges Balandier —
Mise à jour le 18/09/2019